L’Onu veut des statistiques ethniques en France
Chiche ?
L’un des rôles principaux de l’ONU est d’imposer la doxa progressiste et mondialiste à l’ensemble des pays du monde sans se soucier de leur souveraineté ni des opinions des populations locales. C’est dans ce cadre idéologique que s’inscrit la nouvelle sortie du haut-commissariat des droits de l’homme de l’organisation internationale qui, afin de lutter contre un prétendu « racisme systémique », exhorte plusieurs pays, dont la France, à mettre en place des « statistiques ethniques ». Une idée qui pourrait bien se retourner contre ses promoteurs en révélant la réalité des maux liés à l’immigration et l’étendue du « grand remplacement » mis en exergue par Renaud Camus.
C’est dans un rapport publié le 28 juin que l’organisation supranationale stipule que les Etats « devraient recueillir et publier des données complètes ventilées selon la race ou l’origine » et analyser « les effets cumulés des lois, des politiques et des pratiques sur certains groupes raciaux et ethniques en particulier ».
La question des statistiques ethniques est un vieux serpent de mer du débat politique hexagonal. Si certaines personnalités politiques comme Nicolas Sarkozy ont pu s’y déclarer favorables, l’idée rencontre une forte opposition, à gauche comme à droite, car elle serait contraire à l’idéal « républicain », intégrateur et assimilationniste, de notre pays. Un modèle pourtant déjà battu en brèche, pour ne pas dire totalement dévasté, par la submersion migratoire et le communautarisme exacerbé, notamment musulman, qui en découle.
En 2020, le président Macron avait fermement écarté la perspective d’une telle mesure, assurant « préférer la mise en place concrète de dispositifs anti-discrimination plutôt que de recourir à des statistiques ». Même Marine Le Pen, de façon assez surprenante et déstabilisante pour une partie de son électorat, s’est déclarée opposée à ce mécanisme comptable. Pourtant, si dans l’esprit évanescent des droits de l’hommistes de l’ONU, ces statistiques permettraient de révéler les abominables discriminations et autres brimades dont seraient victimes les membres des diverses minorités, dans les faits, elles pourraient surtout mettre en lumière, de façon désormais indiscutable, la réalité de l’immigration et de ses conséquences, comme la surreprésentation de certains groupes ethniques dans les faits de délinquance et de criminalité ou encore l’avancée de la substitution de population en cours. Ainsi, par exemple, avec de telles informations, Eric Zemmour aurait sans doute échappé à la condamnation pour « incitation à la haine raciale » pour avoir déclaré en 2010 que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes », affirmation qu’il lui était alors impossible – et interdit – de prouver chiffres à l’appui.
C’est d’ailleurs sans doute bien plus la perspective de toutes ces « révélations » (qui n’en sont bien évidemment qu’aux yeux des myopes volontaires qui nous gouvernent) qui suscite tant de réticence vis-à-vis de l’établissement de ces statistiques, que la défense du fameux « idéal républicain » évoqué plus haut et quotidiennement foulé aux pieds par les activistes « indigénistes » et autres hystériques « Black Lives Matter ». Si l’ONU souhaite des statistiques ethniques, il faut lui en donner. Soumettons-nous pour une fois de bonne grâce aux exigences de l’organisation internationale. Le résultat pourrait être détonnant. •
Xavier Eman in journal Présent