In situ
« Nous ne pouvons plus assimiler personne.(...) Nous sommes faits américains ; Il est normal que nous trouvions ici tous les misérables problèmes des USA, de la drogue à la mafia, du fast-food à la prolifération des ethnies. Nous avons ici les ennuis de l'Amérique sans en avoir la force. (…) Nous ne sommes plus rien : des colonisés qui n'ont pas su se révolter, lez béni oui-oui de l'aliénation spectaculaire.(...) Les immigrés ont perdu leur culture et leur pays, sans pouvoir en trouver d'autres. Et les français sont dans le même cas, et à peine plus secrètement. »
Guy Debord, « Notes sur la question des immigrés », 1985.