Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
A moy que chault!

C'est ainsi que les méchants gagnent...

22 Juillet 2015, 00:38am

Publié par amoyquechault.over-blog.com

Il n'y a pas de "crise économique" qui tomberait du ciel comme la chtouille sur le bas clergé, il y a un système d'exploitation et de confiscation de type mafieux pensé, organisé et dirigé par une oligarchie rapace mondialisée. Et voir des armées de connards en costumes cintrés, qui pointent à 2500 ou 3000 par mois, se sentir solidaires de ce grand braquage parce que, tout fienteux de la terreur de perdre leur “job”, ils se pensent du bon côté du manche alors qu'ils ne sont que des domestiques, des valais serviles et à qui on jette quelques piécettes afin qu'ils continuent à vider les chiottes et a assurer la sécurité de l'entrée, est peut-être le plus tragique et le plus pathétique. On les fait tapiner en les laissant fantasmer sur des cercles auxquels ils n'auront jamais accès., et ils deviennent alors, avec enthousiasme et même fierté, les chiens de garde d'une caste qui les méprise et leur pisse à la raie. A grands coups de promesses d'augmentations, de primes ridicules, de titres ronflants , de séminaires annuels dans un coin à putes, de “plans de développement de carrière”, on les fait patienter et s'exciter comme des clébards devant de pauvres morceaux de sucre. Ils adoptent le même imaginaire que leurs exploiteurs mais sans en avoir les moyens et se branlent sur les catalogues glaçés de bagnoles, de voyages et de bateaux que leurs patrons peuvent s'offrir grâce à leur complicité et leur frénétique dévouement. Chaque jour ils travaillent donc avec sérieux, efficacité, talent, conviction, acharnement même, pour un système qui les humilie, les spolie, les maintient dans une dépendance infantile et ruine, par sa voracité et son amoralisme, tout ce à quoi ils se disent attachés: famille, nation, tradition, culture, honneur, amour...

A 65 ou 70 ans, ils crèveront, épuisés et bourrés de médocs, dans un pavillon à crédit, entre une troisième femme hystérique et des gamins collés à leur Ipad, en se disant, peut-être, qu'une autre vie était possible.