L'affront fait à Bruno

"Si je ne suis pas complètement fermée à l'idée d'un ticket - et il appartiendra à Marine Le Pen de trancher et si elle me le demande je le ferai -, en revanche, je n'accepterai pas d'en faire un avec Bruno Gollnisch. Il n'y a aucune attaque personnelle car Bruno Gollnisch est un homme intelligent et d'expérience. Mais (...) qu'on le veuille ou non, en termes d'image, il incarne le Front d'une certaine époque, qui me semble un peu révolue. Du fait de mon jeune âge, j'espère incarner la génération qui vient et le renouveau. Je ne me reconnais pas dans sa ligne, même si je sais que l'on nous met souvent dans le même lot mais c'est un raccourci grossier et faux. Moi, je suis clairement dans le Front national de Marine Le Pen», déclare Marion Maréchal-Le Pen.

Voilà où nous en sommes. Dégueulasse sur le fond, minable sur la forme. Avoir un un nom, une jolie gueule bigleuse et un beau petit cul, cela suffit largement pour être l'égérie des cons de fafs mais cela ne permet, apparemment, pas d'avoir le sens le l'humilité, de la dignité et du respect des anciens. Sans même parler d'intelligence, on n'en est plus là. Enfant gâtée oublieuse de tout ce qui a permis qu'elle soit là où elle est, péronnelle sûre d'elle et arrogante façon "Vallaud Belkacem" de souche, "Marion" emploie en trois phrases tout le vocabulaire de la plus émétique modernité, jeunisme, souci de "l'image", progressisme... tout y est, parfaitement...

Mais « en terme électoral et médiatique » c'est la bonne voie ! En effet. Marion deviendra peut-être ministre de l'Enseignement supérieur, comme Valérie Pécresse, à qui elle ressemble déjà d'ailleurs un peu. Un bien beau destin pour la « femme de droite » qu'elle est si fière d'être et qu'elle est en effet jusqu'au bout des ongles. Vivement la victoire, grâce un beau "ticket", moderne et cool, avec Collard ou, mieux encore, Chenu, aussi "jeune et hype" qu'elle...

Tout ça pour ça...